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Déficits: Bruxelles ouvre la voie à des sanctions

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Six pays sont dans le collimateurs: l'Allemagne, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Irlande, Malte et les Pays-Bas.
European Economic and Monetary Affairs Commissioner Joaquin Almunia (L) talks with European Central President Jean-Claude Trichet during a joint Parliaments meeting on 'A New Deal for European Economic Recovery' at the European Parliament in Brussels February 16, 2009. REUTERS/Thierry Roge (BELGIUM) (REUTERS)
par (Source AFP)
publié le 17 février 2009 à 12h11
(mis à jour le 18 février 2009 à 12h27)

La Commission européenne a entamé ce mercredi une procédure de déficit excessif contre six pays de l'Union européenne mais ne communiquera qu'en mars le délai octroyé pour régulariser la situation. La procédure concerne la France, la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, la Lettonie et Malte dans la mesure où leur déficit budgétaire dépasse la limite autorisée de 3% du PIB. «Les circonstances exceptionnelles sont prises en considération le cas échéant, écrit le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia dans un communiqué. Dans tous les autres cas, la Commission mettra à profit toute la souplesse autorisée par le pacte de stabilité et de croissance révisé pour décider s'il y a lieu de passer aux étapes suivantes de la procédure de déficit excessif durant les semaines à venir».

Hier soir le commissaire aux Affaires économiques avait déjà prévenu: «Il faut se tenir aux règles qui ont été établies pour tout le monde», avait déclaré Joaquin Almunia. A savoir 3% de déficit maximum du PIB. L'exécutif européen avait en effet prévu de publier des rapports sur la situation budgétaire de plusieurs pays (Allemagne, Espagne, France, Grèce, Irlande, Malte et Pays-Bas) et d'enclencher si nécessaire la première étape de procédures pour déficits excessif à leur encontre.

Irlande, Espagne et France: les mauvais élèves

Pour éviter une telle procédure, trois conditions doivent être simultanément remplies: il faut que le déficit 2008 ne dépasse que de peu les 3%, qu'il y ait des circonstances exceptionnelles (ce qui