Les groupes Banque Populaire et Caisse d'Epargne dévoilent jeudi leur fusion, une opération accélérée par l'Elysée qui a imposé, dans la polémique, le nouveau patron et l'entrée de l'Etat au capital de la future deuxième banque française.
Le secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, a été nommé mercredi "à l'unanimité" à la tête de Banque Populaire, première étape avant son arrivée à la direction du nouvel ensemble, a annoncé la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.
Jeudi, les Caisses d'Epargne doivent décider également de porter à leur tête le conseiller de l'Elysée, dont la nomination est critiquée par une partie de la classe politique.
M. Pérol devrait diriger les deux groupes mutualistes en parallèle avant de prendre la présidence du directoire du nouvel ensemble, lorsque la loi aura entériné la fusion, d'ici cet été.Le secrétaire général adjoint de l'Elysée François Pérol "a été nommé à l'unanimité du conseil d'administration" à la tête du groupe Banque Populaire, a dit Christine Lagarde hier soir sur France 2. "Demain, les Caisses d'Epargne se réunissent et décideront aussi", a-t-elle ajouté.
Mme Lagarde a défendu la compétence de François Pérol pour ce poste alors qu'une partie de la classe politique multiplie les attaques à propos de la future affectation de M. Pérol. "Est-ce que la personne est