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Plan automobile: «Les autres nous imitent», selon Sarkozy

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Nicolas Sarkozy a vanté le plan de soutien à l’automobile du gouvernement. «On a été les premiers au monde à la faire», a-t-il affirmé.
Nicolas Sarkozy, aujourd'hui, à l'usine de Plastic Omnium-Sygmatec, dans l'Ain. (REUTERS)
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publié le 26 février 2009 à 16h08
(mis à jour le 26 février 2009 à 16h10)

Les autres pays «imitent» le plan national de soutien à l'automobile adopté par le gouvernement français. C'est ce qu'a affirmé aujourd'hui Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement dans l'Ain.

Le chef de l'Etat s'est félicité de sa «première bonne décision, qui était la décision mixte prime à la casse - bonus malus», s'est-il félicité à Sainte-Julie, en marge de la visite d'une usine de Plastic Omnium-Sygmatec, un sous-traitant de l'automobile. «On a été les premiers au monde à la faire», a-t-il poursuivi: «On a été critiqué partout, on a dit que j'étais protectionniste, mais maintenant les autres nous imitent».

Sur la stratégie économique générale, a-t-il insisté, «nous n'avons pas fait d'erreurs. On a fait le plan banque, le plan auto, le plan relance, et ils (les autres pays européens) nous suivent». «Le soutien absolu au marché automobile, ça marche», a encore affirmé le chef de l'Etat, répétant avoir demandé en échange au secteur des «engagements» de ne pas délocaliser. Et pour les véhicules propres de l'avenir aussi, «les investissements doivent se faire en France».

Interrogé sur la forte hausse du chômage, Nicolas Sarkozy a admis que «c'est une période difficile». «Mais si on n'avait pas fait le plan auto, a-t-il aussitôt ajouté, la France ne s'en sortirait pas mieux que les autres. J'ai confiance, on va s'en sortir, mais c'est une fameuse bataille qui est engagée».