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Le Trésor américain au secours de Citigroup

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L'administration Obama va partiellement nationaliser la banque américaine, sévèrement chahutée sur les marchés boursiers.
L'action Citigroup est chahutée depuis plusieurs semaines sur les marchés boursiers à la suite de rumeurs de nationalisation. (Reuters)
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publié le 27 février 2009 à 11h07
(mis à jour le 27 février 2009 à 11h37)

Le libéralisme prend une nouvelle fois du plomb dans l’aile aux Etats-Unis.

D’après le Wall Street Journal, le Trésor américain va prendre une participation de 30 à 40% du capital du groupe bancaire américain Citigroup, représentant un investissement de 25 milliards de dollars. L’opération est destinée à stabiliser le capital d’une institution très chahutée sur le marché.

Un accord devrait être annoncé vendredi matin aux termes duquel le Trésor accepterait de convertir certaines des actions préférentielles qu’il a obtenues en échange d’une aide de 45 milliards de dollars, mais qui ne lui donnent pas de droit de vote, en actions ordinaires.

Condition sine qua non, posée par le Trésor, à un tel accord : Citigroup doit persuader des investisseurs privés de réaliser la même opération (et pour les mêmes montants) que le Trésor, dans une limite de 25 milliards de dollars.

Par ailleurs, le conseil d’administration de Citigroup serait remanié pour qu’une majorité d’administrateurs indépendants puissent y siéger. Mais le poste du directeur général Vikram Pandit ne serait pas menacé.

La perspective d’une telle opération avait été dessinée par de premières révélations du Wall Street Journal dès dimanche soir. Depuis lors l’adminisration Obama avait dévoilé ses intentions dans ce type de dossier, mais dans des termes très généraux. Le Trésor avait ainsi ouvert la porte à des processus de nationalisation partielle, mais seulement en dernière extrémité et à titre provisoire.

Si Washington doit