L'Etat allemand est prêt à apporter jusqu'à 5 milliards d'euros au constructeur automobile Opel dans le cadre d'un plan de sauvetage solide du groupe, mais il estime non viable celui présenté vendredi par sa maison-mère General Motors, affirme un journal samedi.
L'Etat est prêt à accorder des garanties publiques et des crédits à Opel, et en recours ultime à prendre une participation "temporaire" allant jusqu'à 20% du capital par le biais des quatre Etats régionaux (Länder) où sont localisées des usines Opel, rapporte le Leipziger Volkszeitung, en citant des sources proches du gouvernement allemand.
A la condition toutefois qu'un plan de sauvetage solide soit mis sur les rails, or celui présenté vendredi par General Motors est jugé non viable par Berlin qui n'entend pas "agir sur cette base", affirme le journal.
Selon un membre du gouvernement cité anonymement par le Leipziger Volkszeitung, le plan de GM est "une plaisanterie grâce à laquelle General Motors espère décrocher de l'argent public" et "il n'y aura en aucun cas un sauvetage par l'Etat à tout prix".
General Motors a présenté vendredi les grands axes du plan de sauvetage de sa filiale allemande Opel, qui emploie près de 26.000 personnes en Allemagne. GM prévoit une autonomie accrue pour Opel qui a besoin pour survivre de 3,3 milliards d'euros des pouvoirs publics et 3 milliards de GM et de réaliser seul environ 1 milliard d'économies.
"Nous nous réjouirions tous qu'Opel reste sur le marché" mais la question n'est pas "de