Le Liechtenstein en a visiblement assez de figurer sur la «liste noire» des paradis fiscaux «non-coopératifs» de l'OCDE. Le pays a annoncé jeudi «reconnaître» les standards de l'Organisation de coopération et de développement économiques en matière de fiscalité et de transparence. Et se dit prêt à conclure une série d'accords bilatéraux destinés à mettre en oeuvre la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales.
Le petit Etat alpin, au coeur d'une vaste affaire de fraude fiscale en février 2008, s'est dit «prêt à participer encore plus aux efforts internationaux» de lutte contre la fraude fiscale, selon une déclaration du gouvernement.
Une déclaration qui pourrait être bienvenue. Le Liechtenstein est l'un des trois pays, avec Andorre et Monaco, qui figurent sur la «liste noire» de l'OCDE. Or, cette liste doit réactualiser d'ici mi-2009.
Concrètement, la principauté s'engage désormais à communiquer, sur demande, aux autorités étrangères des informations sur des comptes bancaires en cas de fraude et d'évasion fiscale. «Il doit s'agir d'un cas concret, mais la "pêche à l'information" n'est pas possible», a précisé un porte-parole, faisant allusion au vol de documents à la banque LGT en 2008 qui avait conduit à l'éclosion d'un vaste scandale de fraude fiscale en Allemagne et dans d'autres pays.
Le Liechtenstein veut aussi proposer à ses partenaires d’imposer les fortunes déposées dans ses coffres-forts, même dans les fondations e