La création de 40.000 emplois avait été annoncée par votre profession en 2000 dans le cas d'une baisse de la TVA à 5,5%. Allez-vous respecter cet engagement?
Nous allons travailler pendant les cinq-six semaines qui viennent avec les services de l'Etat pour établir les contreparties de la profession par rapport à cette baisse de la TVA. Nous sommes conscients que le gouvernement va veiller à ce que ce soit crédible et qu'il y ait un retour. Concernant l'emploi, nous avons toujours une pénurie d'offres qui ne sont pas pourvues. En outre, ce chiffre de 40.000 emplois avait été avancé dans les années normales. Là, nous subissons comme beaucoup les effets de la crise économique. Notamment les chaînes de restauration, qui constatent une baisse d'activité importante liée à la baisse de pouvoir d'achat et sont de ce fait obligées de licencier. Mais dans la majorité des petites entreprises, cela ne sera pas le cas.
C'est-à-dire?
Actuellement, on parle davantage de la sauvegarde de l'emploi et d'éviter certains dépôts de bilan que d'embauches. Mais dès que la situation s'améliorera, je peux vous affirmer que la création d'emplois sera immédiate. Pour mon cas personnel [elle est restauratrice à Carcassonne, ndlr], je peux facilement créer à mon niveau un emploi ou deux.
Vous avez été reçue hier mercredi par le Président à l'Elysée. Que vous êtes-vous dit?
Nicolas Sarkozy s'est attaché à démontrer que si d'autres avaient promis cette baisse,