«Nous avions alerté la gravité de la situation, sur la nécessité de prendre des mesures d'accompagnement, sur les obligations de revitalisation, et nous avions dit que les pouvoirs publics français seraient présents pour explorer toutes les solutions possibles, les aménagements, les solutions de reprise partielles.» La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ne décolère pas contre la manière dont s'est déroulée l'annonce de la fermeture de l'usine Continental à Clairoix (Oise).
Mercredi, le groupe allemand Continental a annoncé la fermeture de son usine de pneumatiques de Clairoix, qui emploie 1.120 salariés.
«Je suis choquée par la manière dont la situation se déroule», a déclaré Christine Lagarde ce matin sur LCI, qui se dit aussi «étonnée de la vitesse avec laquelle cette situation est en train d'évoluer».
Interrogée sur le fait que l'Etat soutiendrait ou pas l'action des salariés en justice, la ministre s'est contentée de répondre qu'il y avait «des instances notamment prud'hommales ou tribunal de grande instance qui sont compétentes. Il faut laisser la justice examiner les situations et prendre les décisions appropriées».
Les salariés de Continental, s'estimant «trahis» après avoir signé un accord sur le retour aux 40 heures de travail hebdomadaire afin de pérenniser l'emploi du site jusqu'en 2012, o