Ils plombent les factures des téléphones portables. Et pourtant on ne peut pas franchement les contourner, que ce soit pour joindre certains services administratifs ou des entreprises. Les numéros spéciaux (commençant par 08 le plus souvent) sont la bête noire des consommateurs, bien incapables d'anticiper le coût de ces communications.
Conscients que cet état de fait pourrait leur coûter quelques points de popularité dans les sondages, Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, et Eric Woerth, le ministre du Budget, ont adressé la semaine dernière une lettre commune à la Fédération française des télécoms demandant aux opérateurs une meilleure lisibilité sur la tarification des numéros spéciaux. Certes, il ne s'agit que d'une lettre non contraignante, mais c'est un premier pas.
Du 39 49 au 0 892, des numéros Azur aux Indigo, il existe un grand nombre de numéros dits spéciaux, tous à des tarifs différents, variables du simple au quintuple selon que l’on appelle d’une ligne fixe classique France Telecom, d’une box (téléphone par Internet) ou d’un mobile (Orange, SFR ou Bouygues). Avec à la clef des mauvaises surprises pour les consommateurs qui se retrouvent avec des factures de téléphone ahurissantes.
Des surtaxes intégrés dans les forfaits?
S’appuyant sur un rapport du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET), le gouvernement demande aux opérateurs d’intégrer sans tarder les appels vers les