Le Premier ministre, François Fillon, a une fois de plus exclu jeudi soir à TF1 un «nouveau plan de relance» de l’économie face à «une inquiétude très légitime» lors de la journée de mobilisation, mais à laquelle, selon lui, les mesures déjà adoptées répondent.
La réponse du gouvernement ne sera «certainement pas un nouveau plan de relance», a-t-il dit.
«J’écoute les Français tous les jours, ceux qui ont manifesté aujourd’hui et qui étaient nombreux, qui expriment une inquiétude qui est très légitime face à une crise mondiale d’une très grande gravité», a ajouté M. Fillon.
«J’agis pour les défendre et les protéger», a-t-il affirmé.
Selon lui, il faut «attendre» que le premier plan de relance de 26 milliards d’euros lancé en décembre «produise ses effets» et notamment «des emplois qui vont être sauvés et qui ont déjà été sauvés», «des mesures pour aider la trésorerie des entreprises», une extension du recours au chômage partiel et sa meilleure indemnisation.
Seule véritable annonce: la mise en place d’un comité de suivi qui se réunira chaque mois «pour vérifier que les mesures prises sont appliquées» et «efficaces». «Le cas échéant, s’il faut adapter ces mesures, on les adaptera», a-t-il fait valoir.
«Il n’y a pas de tabou, le gouvernement n’est pas fermé. Il entend ce que disent les uns et les autres, ceux qui manifestent et ceux, nombreux d’ailleurs qui ne manifestent pas», a jugé M. Fillon.
Mais «la mobilisation ne résoudra pas les problèmes de la crise mondiale», a-t-il ajouté r