Dans le dossier Heuliez, les politiques embrayent les uns après les autres. Le sous-traitant automobile, qui risque de se retrouver sous peu en cessation de paiement, a d’abord reçu l’appui de Ségolène Royal.
En tant que présidente de la région Poitou-Charentes, elle s'est déplacée sur le site du groupe dans les Deux-Sèvres, pour soutenir les 1.000 salariés menacés. Dans la foulée c'est l'ancien président de la même région, Jean-Pierre Raffarin, qui est monté au créneau sur son blog. Dans un post intitulé «Sauver Heuliez», l'ancien Premier ministre exprime son inquiétude.
C'est sur ce même site, «le carnet de Jean-Pierre Raffarin», qu'il annonce aujourd'hui la nouvelle: «Le Président de la République s'est lui-même saisi du dossier et fera très prochainement des propositions.»
Le destin d’Heuliez va donc se jouer dans les hautes sphères de la politique. Au coeur du débat, il y a le fameux FSI, le Fond d’investissement stratégique, créé par Nicolas Sarkozy pour venir en aide aux entreprises en difficulté.
Ségolène Royal, dans son intervention sur le site d’Heuliez, en a profité pour demander des éclaircissement sur le fonctionnement de ce fond, doté d’une enveloppe de 400 millions d’euros.
Les demandes