Les autorités du football n'ont jamais été tellement proactives dans la lutte contre la performance médicamenteusement assistée. La fédération internationale (Fifa) a d'ailleurs longtemps traîné des crampons avant de ratifier le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Mardi, elle a franchi un pas en rejetant officiellement, conjointement avec l'UEFA (Union européenne, présidée par Michel Platini), le règlement de l'AMA obligeant certains footballeurs (comme d'autres sportifs) à se rendre disponibles une heure par jour pour d'éventuels contrôles inopinés - les plus efficaces. Et, à cette fin, renseigner les autorités antidopage sur leur agenda des trois mois à venir. Cette règle de localisation, en vigueur depuis le 1er janvier, avait déjà provoqué la fronde de quelques sportifs - et pas des moins connus comme Rafael Nadal ou Andy Murray (Libération du 17 février)… - ou dirigeants (Platini). Mais aucune fédération nationale ou internationale n'avait repris ces protestations à son compte. Jusqu'à mardi.
Vacances. La «Fifa et l'UEFA rejettent formellement la prise de position de l'AMA concernant les localisations et, plus particulièrement, les localisations individuelles de nos athlètes, indiquent les deux organisations dans un communiqué commun. Elles rappellent les différences fondamentales entre le sportif individuel, qui s'entraîne individuellement, participant à un nombre limité de compétitions, d'une part, et l'athlète d'un sport co