Etats-Unis : L'histoire ne pourra pas reprocher àBarack Obama son immobilisme face à la crise. Lors d'une conférence de presse dédiée, la semaine dernière, à rassurer les Américains, il s'est fait fort de rappeler tour à tour le gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars (5,5 % du PIB, 590 milliards d'euros), voté par le Congrès en février, et les nombreuses mesures adoptées en l'espace de deux mois, pour stopper l'hémorragie des saisies immobilières, relancer les crédits à la consommation et assainir les banques. La veille, dans une trentaine de journaux dans le monde, Obama s'adressait à ses partenaires transatlantiques, qu'il retrouve jeudi à Londres, avec une volonté de reprendre le leadership, estimant qu'«il est aujourd'hui de la responsabilité des leaders du G20 de prendre des mesures audacieuses, ambitieuses et coordonnées». En d'autres termes : «J'ai fait ma partie du travail, à votre tour d'agir.» D'autant que les efforts consentis par les Etats-Unis auront pour effet, estime Washington, de favoriser les exportations européennes. Rapporté au PIB, l'effort de relance américain est deux fois plus important que ceux des Européens. La crainte des Américains ? Une déflation et un anéantissement de leurs efforts en faveur d'une relance de la consommation. A.G. (à New York)
Union Européenne : Encore un effort Messieurs les Européens… L'administration Obama, soutenue par des organisations internationales, mais aussi pa