Menu
Libération

Caterpillar: un des cinq cadres libéré pour raisons médicales

Article réservé aux abonnés
Des salariés de l'usine Caterpillar de Grenoble protestent contre la suppression de 733 emplois en retenant des cadres dirigeants de l'entreprise.
par
publié le 31 mars 2009 à 12h02
(mis à jour le 31 mars 2009 à 20h12)

Un des cinq cadres de Caterpillar-France, filiale du groupe américain de construction d'engins de chantiers, retenus depuis 8 heures par les salariés au siège grenoblois de l'entreprise, a été libéré pour raison médicale, mardi peu après 18h30, a constaté l'AFP.

Auparavant un délégué CGT Pierre Piccarreta avait pris la parole pour persuader les employés de laisser sortir le cadre.

Le directeur des ressources humaines, Maurice Petit qui souffre de problèmes cardiaques est sorti, sans faire de déclaration, du bureau où sont retenus ses collègues sous les huées des salariés et dans une ambiance tendue.

"Maurice Petit a des problèmes de coeur, c'est un être humain", avait-il déclaré.

Les quatre autres cadres de Caterpillar, parmi lesquels le directeur général Nicolas Polutnik, sont retenus depuis mardi 10h30 par des salariés qui exigent la renégociation du plan de sauvegarde de l'emploi prévoyant 733 licenciements.

Par ailleurs, la direction de Caterpillar a affirmé mardi à Washington que sa "priorité absolue" était de trouver les conditions d'un maintien du site de Grenoble.

"Notre priorité absolue est de trouver une solution qui garantisse la permanence de notre présence à Grenoble", a commenté Chris Schena, vice-président de Caterpillar chargé des opérations industrielles en Europe, Afrique et Moyen-Orient, cité dans un communiqué.

"Les actions qui ont lieu aujourd'hui