La Société générale a provisionné près de 33 millions d'euros en 2008 pour les retraites de ses dirigeants, dont le Pdg Daniel Bouton, selon l'Express.fr, ce qui a suscité des critiques des syndicats face à des salariés qui doivent «se serrer la ceinture».
Daniel Bouton pourrait voir sa retraite s’élever à près d’un million d’euros par an quand il cessera son activité, affirme également le site internet de l’Express.
Cette somme correspondrait à la fois au montant des pensions attribuées au titre de mandataire social et à celles du «régime surcomplémentaire de retraite» dont il bénéficie, poursuit le site.
La Société Générale a affirmé dans un communiqué qu'«il n'existe aucun régime spécifique pour les mandataires sociaux» et que «les régimes existants correspondent aux régimes pour les cadres de direction». Au total, M. Bouton aura droit à une retraite de «730.000 euros par an».
Selon le délégué CGT Michel Marchet, «les cadres de la direction générale, qui sont plusieurs centaines, disposent d'un système de retraite hors du commun et totalement injustifié, ce que nous dénonçons depuis de nombreuses années».
Selon lui, «depuis 1994, les salariés de la SG ont rejoint le régime général des retraites mais pas ces cadres, qui bénéficient d'une retraite chapeau équivalente à 70% du dernier salaire d'activité, payée par l'entreprise», a-t-il expliqué à l'AFP.
«Cette situation n'est pas nouvelle et elle ne choquait pas gr