Accord ou empoignades pour les global leaders ? Deux ans après la déflagration de la crise des subprimes, différents dossiers sont aujourd'hui sur la table : plans de relance budgétaire, renforcement des capacités d'intervention du Fonds monétaire international ou encore mises en garde contre les risques liés au protectionnisme. Objectif : freiner la pire récession depuis 1945.
Ce qui bloque vraiment
Les paradis fiscaux
Les enjeux. La crise et l'affaire Madoff ont fini par mettre au banc des accusés de la planète finance, le chapelet de micro-Etats (Andorre, Monaco, Lichtenstein…) ou d'îles exotiques (les Caïman, Jersey, les Bermudes…) qui jusqu'à présent vivaient de leur rente de situation. A l'écart des règles élémentaires de coopération en matière de délits d'initiés ou d'évasions fiscales, ces trous noirs de la finance mondiale - utilisés par toutes les multinationales et abritant une majorité des fonds spéculatifs de la planète - vont devoir accepter de faire la lumière sur leur cuisine interne. Mais jusqu'où ?
Les rapports de force. Tous les participants du G20 sont d'accords pour se retrouver a minima sur une condamnation de ces lieux de villégiature des capitaux, parfois mafieux, souvent occultes. Y compris la Grande-Bretagne et les Etats-Unis qui en abritent une grande partie. Mais la France et l'Allemagne ne veulent pas en rester à une simple déclaration de principe. Un compromis possible est d'aboutir à une ou pl