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Libération

La «liste noire» vide fait bien fait

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Paradis fiscaux. Les 4 pays mis à l’index rejoignent la liste grise de l’OCDE.
publié le 8 avril 2009 à 6h51

Cinq jours après avoir publié sa liste noire des paradis fiscaux, l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) annonce qu’elle est désormais vide. Coup de baguette magique ? Il y a tout juste une semaine, le G20 annonçait haut et fort toute sa détermination à mettre fin à ces trous noirs de la finance accusés de détourner des centaines de milliards d’euros et jugés complices de la crise financière mondiale.

«Maladresse». Une semaine plus tard, les résultats tiennent du miracle. Au point de raviver les critiques de ceux qui estiment que les décisions du G20 de Londres n'ont fait que «saupoudrer le nez de la finance mondiale, pour mieux cacher ses défauts». Leur mécontentement ? La dernière déclaration en date, celle du secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria. Ce dernier a annoncé hier que l'Uruguay, le Costa Rica, les Philippines et la Malaisie ne figuraient plus sur la liste noire. Selon le patron du Château de la Muette - siège de l'OCDE -, ces pays ont pris l'engagement d'appliquer, à terme, les standards de l'OCDE, notamment sur la question du secret bancaire. Ils ont ainsi rejoint les 38 autres pays inscrits sur la «liste grise» publiée, elle aussi, par l'OCDE. Cet inventaire regroupe des nations qui ont pris l'engagement d'échanger des renseignements fiscaux, mais n'ont pas encore signé d'accords bilatéraux avec au moins 12 des 30 Etats membres de l'OCDE.

«L'OCDE omet simplement de dire la vérité. A savoir que les quatre pays en qu