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L’AppStore, eldorado du logiciel amateur

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Quelques développeurs du dimanche ont fait un carton sur la plateforme de téléchargement.
publié le 11 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 11 avril 2009 à 6h51)

C'est le dernier avatar en vogue de ce conte de fées vieux comme les nouvelles technologies qui veut qu'un bidouilleur seul dans son garage finit par connaître la gloire avec son «invention qui tue». A peine lancé, l'AppStore a déjà ses stars et sa légende, au point que le New York Times a titré «Développe une application à succès et dis adieu à ton employeur» la dernière enquête consacrée à la ruée des développeurs vers «l'or» de l'iPhone.

Si les minilogiciels de l'AppStore doivent être validés par Apple avant d'être proposés à une communauté en pleine croissance de 30 millions d'usagers, rien n'empêche les particuliers de tenter leur chance. C'est ce qu'a fait Frédéric Descamps, un physicien grenoblois passionné d'astrologie dont le planétarium de poche Starmap (9,99 euros) a rencontré un succès inespéré. «Comme un premier roman qui aurait fait un best-seller, explique-t-il, j'ai mis quatre mois à le développer, Apple l'a repéré, mis en avant dans sa sélection et une semaine plus tard, j'avais déjà reçu 1 000 mails du monde entier.» Par la grâce du bouche à oreille et sans publicité, ce «programmeur du dimanche», comme il se définit, aura généré en quelques mois 60 000 téléchargements et gagné 360 000 euros.

A l'université. Devant l'afflux de demandes des marques pour lancer leur application - Cartier, Chanel ou les hôtels Campanile ont déjà les leurs -, Frédéric Descamps pourrait facilement vendre ses services. <