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Enquête

La recette miracle d’Apple : beaucoup d’applications

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Horaires de ciné, guide de voyage, ou jeux vidéo… Les petits logiciels destinés à l’iPhone ont frôlé le milliard de téléchargements en 2008. Jackpot.
Scott Forstall, responsable du software pour l'iPhone, présente la version 3.0 du système d'exploitation le 17 mars à Cuppertino (Californie). (Robert Galbraith / Reuters)
publié le 11 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 11 avril 2009 à 18h10)

Un dictionnaire français-mandarin, un guide de premiers secours pour chien accidenté, le plan de métro interactif de Paris, la liste des horaires des vols dans le monde entier… Du plus futile au très utile, du divertissement à l'information professionnelle, ce sont là quelques-unes des 25 000 applications déjà disponibles sur l'AppStore, le magasin de téléchargement créé par Apple pour alimenter en contenus les 30 millions de possesseurs d'iPhone et d'iPod Touch. Cet inventaire à la Prévert, qui grossit au rythme de plusieurs centaines de nouveautés par semaine, est la dernière success story de l'économie numérique, un de ces engouements «comme on n'en a plus connu depuis la bulle Internet» va jusqu'à affirmer un spécialiste du capital-risque de la Silicon Valley. Déjà éprouvé avec la plateforme de téléchargement légal iTunes, ce modèle de commercialisation dématérialisée connaît un essor spectaculaire dont témoigne l'actuel déluge de minilogiciels.

La firme de Steve Jobs, qui reste à ce jour la seule à avoir fait rimer Internet et modèle payant, a mis au point un redoutable écosystème propriétaire qui lui aura permis d'atteindre en moins d'un an plus de 928 millions de téléchargements sur sa nouvelle plateforme ! Une véritable cash machine puisque ce marché encore émergent des applications pour téléphones mobiles est déjà devenu sa principale source de revenus hors ventes de matériel : au dernier trimestre 2008, sur les 303 millions de dollars (230 millions