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Paradis fiscaux: Monaco espère quitter la liste grise à la fin de l’année

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La principauté envisage aussi de lancer une campagne de communication pour redorer son image, «fausse et injuste» selon elle.
L'organisation patronale ne se prive d'ailleurs pas de rappeler les éléments qui font de Monaco, selon elle, un "paradis salarial" : faibles charges sur les salaires, allocations familiales, remboursement des médicaments et retraites nettement supérieurs à la France. (© AFP Valery Hache)
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publié le 20 avril 2009 à 20h00
(mis à jour le 20 avril 2009 à 20h02)

La principauté de Monaco a confirmé lundi sa volonté de sortir, «vers la fin de l'année», de la «liste grise» des paradis fiscaux. Et espère ainsi redorer son image. «L'image donnée de la Principauté est fausse et injuste et elle colle à la peau du pays depuis longtemps (...). Il sera bon, en temps utile, de lancer une campagne de communication quand il y aura la sortie de la principauté de la liste grise, certainement vers la fin de l'année», a déclaré le ministre d'Etat (équivalent du Premier ministre) Jean-Paul Proust.

«Sur l'heure, nous négocions avec l'Union Européenne des accords antifraude et, parallèlement, nous avons pris des contacts avec les Etats-Unis et certains pays du G20 pour signer des accords fiscaux. Il ne faut pas du tout rester à l'affiche de cette liste ridicule», a ajouté Jean-Paul Proust.

Monaco a été placé début avril par l’OCDE sur une «liste grise» des pays ayant promis de faire évoluer leurs pratiques fiscales mais n’ayant pas encore traduit leurs intentions dans les faits.

La gestion par le gouvernement monégasque des négociations avec l’OCDE a récemment fait l’objet de critiques très virulentes des parlementaires de la principauté. Dans un communiqué diffusé mi-avril, 21 des 24 parlementaires monégasques ont reproché au gouvernement princier de les avoir informés tardivement et superficiellement de ses choix et de n’avoir pas efficacement défendu l’image de Monaco au niveau international.

Ces passes d'arme ont amené le pri