La pomme californienne ne connaît décidément pas la crise. Alors qu’Apple s’apprête à fêter le premier milliard d’applications téléchargées sur l’iPhone, la firme de Steve Jobs - dont on annonce le retour aux affaires fin juin - dévoile des résultats trimestriels impressionnants : un chiffre d’affaires en hausse de 8,7 %, à 8,16 milliards de dollars (6,2 milliards d’euros), un bénéfice net qui bondit de 15 % à 1,21 milliard de dollars et, au final, une performance qui enfonce les prévisions du marché.
Hors période de fêtes, c'est rien moins que le meilleur trimestre de l'histoire d'Apple. Comme le dit son directeur opérationnel, Tim Cook, qui gère la maison en l'absence de Steve Jobs, «avoir réussi dans cette économie atroce est un sacré succès». Premier moteur de la croissance d'Apple, l'iPhone qui a doublé ses ventes à 3,79 millions d'unités en ce début 2009. Le produit star d'Apple, encore récent, ne représente que 12 % du marché des mobiles multimédias et à peine 2 % du marché total des portables mais, selon l'institut Gartner, ce pourcentage pourrait grimper jusqu'à 20 % dans cinq ans. Apple ne mollit pas non plus sur l'iPod, le baladeur numérique le plus vendu au monde, avec une hausse des ventes de 3 %.
Seuls les ordinateurs, plus onéreux et plus sensibles au reflux de la consommation, enregistrent un déclin de 3 % mais cette baisse, nuance Apple, reste deux fois moindre que le recul des ventes de PC (autour de 7 %). Certains fabricants de PC, comme Hewlett Packa