«Le chômage des jeunes n'est pas une fatalité. Même si les jeunes ont moins d'emploi chez nous que chez les autres.» Fort de ce constat, Nicolas Sarkozy s'est déplacé ce midi à Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise), au centre de formation de Veolia-environnement, pour présenter son plan pour l'emploi des jeunes (moins de 26 ans).
Information principale de l'allocution présidentielle : l'Etat va investir 1,3 milliard d'euros pour «la formation, l'apprentissage et la professionnalisation des jeunes» et non pour «l'assistanat»: «L'argent public, je veux qu'il finance l'emploi, pas le chômage. Je suis venu vous dire que vous aurez une formation et un emploi, pas que vous allez survivre avec une allocation sociale pour rester chez vous», a martelé le Président à plusieurs reprises.
«Cercle vicieux»
«150.000 jeunes sortent chaque année de l'enseignement secondaire sans diplôme», assure-t-il. Et quand ils arrivent sur le marché professionnel, ils se retrouvent en grande difficulté: «C'est un cercle vicieux, a expliqué le Président. On leur demande de l'expérience pour pouvoir travailler, mais il faut avoir travaillé pour avoir de l'expérience.»
D'où sa volonté de faire «le pari de l'apprentissage», mais sans pour autant «créer une usine à gaz» : «Il y a deux choses qui marchent et en quoi je crois, c'est la formation en alternance et l'apprentissage. 70% des jeunes qui suivent ces cursus trouvent un emploi.»
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