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Chrysler fixé sur son sort aujourd'hui

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Si les gros créanciers du constructeur automobile ont accepté la restructuration financière proposée par l'Etat américain, quelques petites banques se montrent encore réticentes à renoncer à leur dû.
2010 Chevy Camaros are seen in a holding yard near the General Motors assembly plant in Oshawa March 31, 2009. Canada joined the tough talk of the Obama administration about the auto industry on Monday, saying no car maker is too big to fail, but it nonetheless offered billions of dollars in bridge financing to the Canadian units of General Motors Corp and Chrysler. REUTERS/ Mike Cassese (CANADA TRANSPORT BUSINESS) (REUTERS)
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publié le 30 avril 2009 à 11h37
(mis à jour le 30 avril 2009 à 11h42)

Droit de vie et de mort. A 24 heures de la date butoir fixée par Washington, l'avenir de Chrysler est entre les mains de quelques banques encore réticentes à approuver la restructuration financière du constructeur automobile, déjà acceptée par ses quatre principaux créanciers.

L'Etat demande aux créanciers de renoncer à 71% de leurs créances sur le constructeur automobile. Et pour leur faire avaler cette perte, Washington leur propose du cash, et non des actions Chrysler dont la valeur est incertaine.

«Sacrifices»

«La question essentielle, à présent, c'est: est-ce que les détenteurs de titres, les prêteurs, ceux qui ont l'argent sont prêts à faire des sacrifices eux aussi? Cela, nous ne le savons pas encore», a dit le président Barack Obama, qui a donné jusqu'à jeudi soir au troisième constructeur automobile américain pour présenter un plan de retour durable aux bénéfices. Sinon, ce sera le dépôt de bilan.

Mais hier soir, le président américain s'est montré confiant: «J'ai plus d'espoir qu'il y a 30 jours dans le fait que nous puissions trouver une solution qui maintienne la compagnie Chrysler viable.»

Optimisme

Chrysler a axé ses efforts sur trois plans: un plan industriel (un partenariat avec Fiat pour combler les carences de sa gamme), un plan social (pour réduire ses coûts de fonctionnement) et un plan financier (pour alléger le coût de sa dette). C'est ce dernier qui semble poser le plus de problèmes.

Le PDG Robert Nardelli a affiché son optimisme auprès des salariés, auxquels il