Par les temps qui courent, c'est toujours ça de pris. La direction et les élus du comité d'entreprise ont conclu ce lundi à Grenoble un accord-cadre sur l'aménagement du temps de travail, qui va permettre de réduire à 600 le nombre de licenciements au lieu de 733.
Cet accord-cadre a été validé par la CFDT, FO et CFTC, majoritaires, mais rejeté par la CGT, au cours d'un comité d'entreprise extraordinaire, qui s'est tenu à la préfecture de l'Isère.
Ce plan social sera effectif à condition qu'un accord final «soit ratifié avant le 1er octobre», par le biais d'une consultation des 2.551 salariés des sites de Grenoble et d'Echirolles (Isère), a déclaré la direction du constructeur américain d'engins de chantier. Cela «permettra de sauver 133 emplois et d'accroître le montant des indemnités» de départ versées aux personnes licenciées, a ajouté la direction.
Ce CE de la dernière chance intervenait une semaine après l'annonce par la direction de la mise en oeuvre de 733 licenciements dans le cadre d'un plan social consécutif à une baisse du carnet de commandes. Il met également un terme à un conflit social de plusieurs semaines, marqué par la séquestration de cadres en avril.
«Nous ne sommes pas vraiment satisfaits», a toutefois déclaré un élu CFDT, Alain Dejoux, soulignant qu'il restait «toujours 600 suppressions de postes» et que ce projet d'accord allait «durcir» les conditions de travail des salariés de Caterpillar. De son côté, la CGT n'