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Opel en passe d'être repris par le canadien Magna

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Le gouvernement allemand est finalement parvenu à un accord pour la reprise du constructeur automobile par l'équipementier.
L'usine automobile Opel le 25 mai 2009 à Bochum, Allemagne de l'Ouest. (© AFP Clemens Bilan)
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publié le 30 mai 2009 à 7h50
(mis à jour le 30 mai 2009 à 7h52)

Le gouvernement allemand est parvenu à un accord pour la reprise du constructeur automobile Opel, filiale de General Motors, par l'équipementier canadien Magna, adossé à des capitaux russes, a confirmé samedi le ministre des Finances Peer Steinbrück.

"Une solution a été trouvée", a-t-il expliqué en pleine nuit, à l'issue d'une réunion organisée à Berlin à la chancellerie et entamée vendredi dans la soirée.

Celle-ci "s'appuie sur trois piliers", à la fois un accord entre GM et Magna, un accord sur un modèle de société fiduciaire pour gérer temporairement le constructeur et un crédit-relais accordé par l'Etat allemand, a-t-il détaillé, devant des journalistes. Le détail de l'accord doit être présenté samedi lors d'une conférence de presse à 08H00 GMT.

Si GM est formellement le seul à choisir le repreneur pour ses activités européennes - hors la marque suédoise Saab -, l'avis du gouvernement allemand était décisif. Le plan de reprise repose en grande partie sur les milliards d'euros de garanties que Berlin est prêt à mettre à disposition d'Opel.

L'enjeu est crucial en Allemagne, à quatre mois des élections législatives. GM, hors Saab, emploie 50.000 personnes environ en Europe, dont 25.000 en Allemagne.

L'offre de Magna est soutenue financièrement par la banque semi-publique russe Sberbank et par un partenariat industriel avec le constructeur russe GAZ. Le constructeur italien Fiat et la holding RHJ International avaient aussi déposé une offre sur Opel. Selon le plan initial, au ter