Après deux mois et demi de lutte, les syndicats du fabricant de pneumatiques Continental à Clairoix (Oise) sont enfin «arrivés à un compromis acceptable» avec le versement d'une prime extra-légale de départ de 50.000 euros nets à chacun des 1.120 salariés du site.
Plus de 900 salariés de chez «Conti» se sont réunis samedi en assemblée générale et ont voté à l'unanimité moins dix voix leur accord pour une prime de départ de 50.000 euros nets, négociée, selon les syndicats, vendredi lors d'une réunion tripartite (syndicat, direction, Etat).
La dernière rencontre mardi avec la direction allemande de Continental avait été qualifiée de «très décevante» par les syndicats. Après avoir proposé une prime de départ de 17.000 euros, la direction avait alors proposé 20.000 euros, une somme jugée très insuffisante.
«On peut dire qu'on est arrivé à un compromis acceptable en passant de 20.000 euros à 50.000 euros de prime extra-légale», a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT du site de Clairoix.
«Continental, c'est aussi un bel exemple de solidarité», a-t-il ajouté expliquant que les plus anciens avaient accepté le principe de la prime unique alors qu'ils auraient pu gagner plus.
De son côté, la direction du fabricant allemand de pneus n'a pas voulu confirmer l'information indiquant que pour l'instant «rien n'est certain tant que l'accord n'est pas définitivement signé».
«De plus, on a obtenu que Continental nous paye jusqu'à octobre à 10