Le marché français continue de résister. Cocorico. Grâce à la prime à la casse instaurée par le gouvernement, grâce à l’effet continu du bonus-malus et grâce enfin aux efforts commerciaux des marques, les ventes de véhicules ne s’effondrent pas. Elles sont en hausse de 11,9 % en mai, par rapport à mai 2008.
Il faut toutefois relativiser ce bon chiffre, qui s’explique en partie par le report de ventes qui n’ont pas pu être finalisées en avril. En effet, la mise en place du nouveau système d’immatriculation des véhicules et le bug informatique qu’il a provoqué chez des concessionnaires gonfle les ventes de mai. Mais, au global, le marché résiste. Chez notre voisin allemand aussi, la prime à la casse joue son rôle de bouffée d’oxygène. Ce qui est une bonne nouvelle pour nos deux constructeurs hexagonaux, Renault et PSA Peugeot-Citroën. Mais ce qui n’est pas pour autant synonyme d’euphorie pour l’industrie nationale.
Entrée de gamme. En effet, les coups de pouce accordés aux automobilistes favorisent l’achat de véhicules d’entrée de gamme. Des modèles comme la Renault Twingo, fabriquée sur le site Slovène de Novo Mesto, ou comme la Citroën C1, assemblée dans l’usine de Kolin, en République tchèque. C’est chose acquise, les constructeurs ont massivement transféré leur production en Europe de l’Est afin, officiellement, d’être présents sur ce qui constituait des marchés prometteurs et qui, dans les faits, représentait des zones de production à bas coût. Le patron de Renault, Carlos