Michelin vient d'informer les responsables syndicaux de Clermont-Ferrand qu'un plan de «réorganisation» interne allait être mis en place. Il prévoit 1.093 suppressions de postes par des mesures d'âges et de mobilité, «sans aucun licenciement» et assorti d'un plan de départs pour 1.800 salariés en France.
Les salariés de trois sites sont concernés par ces 1.093 suppressions de postes: Tours (340 postes), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) (477 postes) et Noyelles-les-Seclin (Nord), près de Lille, qui va fermer et dont les 276 salariés vont être en partie redéployés à Clermont-Ferrand, a précisé une porte-parole du groupe.
«Le transfert du personnel de Seclin sur les site des Gravanches, près de Clermont-Ferrand, correspond à une volonté de regrouper l'activité des pneus très haut de gamme», a souligné la direction.
Le site de Tours, où Michelin va «investir 15 millions d'euros, sera spécialisé dans la fabrication des pneus poids lourds technologiques», tandis que celui de Montceau-les-Mines, où «50 millions d'euros d'investissement vont être réalisés, sera spécialisé dans les pneus génie civil et le mélange des gommes».
«La France centre stratégique et coeur de l'innovation de Michelin»
Ce projet «traduit la volonté du groupe de renforcer le rôle clé de la France comme centre stratégique et coeur de l'innovation de Michelin et d'y améliorer le niveau de compétitivité de son activité industrielle dans un contexte international de plus en plus concurrentiel».
Les 1.093 salariés