British Airways, «BA» pour les intimes, a hérité d'un nouveau nom : «Bugger All !», autrement dit «Que dalle !» Les syndicats de la compagnie aérienne britannique ont trouvé cette appellation affectueuse après la proposition de leur patron, Willie Walsh. Dans un mail aux 40 600 salariés, le directeur général propose en effet de travailler pour… ne rien gagner. Chacun peut se porter volontaire pour travailler entre une et quatre semaines sans salaire, ou en prenant un congé sans solde de la même durée. Et pour faire passer la pilule plus facilement, BA propose de répartir la baisse salariale sur trois à six mois. Walsh dit avoir montré l'exemple. Il travaillera au mois de juillet sans toucher son salaire mensuel de 72 300 euros. Sachant qu'un salarié de British Airways touche en moyenne 46 400 euros par an, les syndicats ont réagi tièdement à la proposition. «Willie Walsh peut se permettre de travailler un mois pour rien. Nos membres, non», a ainsi répliqué Unite, le plus important syndicat de British Airways. Pour Mick Rix, porte-parole du syndicat GMB , «la plupart des salariés pourraient envisager cette option si et quand tous les hauts salaires de la compagnie auront pris des mesures radicales et permanentes pour réduire leurs propres rémunérations». Pourtant, pour Walsh, il s'agit d'une «question de survie». «Je cherche à ce que chaque élément de la compagnie participe d'une manière ou d'une autre à cette initiative, qui fait partie de no
Travail gratos à British Airways
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publié le 18 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 18 juin 2009 à 6h52)
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