Début de l’été. Son nom sur les listes affichées aux portes du lycée. Maman en pleurs dans les bras, le bachelier exulte. Son diplôme «en poche» selon la formule consacrée, à lui le plongeon dans le grand bain du supérieur. Première rentrée, premiers pas en faculté, classe prépa, BTS (brevet de technicien supérieur), IUT (instituts universitaires de technologie) ou écoles spécialisées. Quels chamboulements attendent l’étudiant tout frais? Comment franchir le cap? Ce petit goût de nouveauté excepté, ces filières post-bac n’ont pas grand-chose en commun. Si les us universitaires tranchent nettement avec l’organisation et l’encadrement du lycée, les IUT et BTS, plus encadrés, réservent une transition en douceur. Quant aux élèves de prépas, s’ils restent entre des murs familiers, ils devront tenir la cadence de travail accélérée. Pas vraiment de «voie royale» donc mais des premières années qui épousent plus ou moins le profil des petits bleus du supérieur. Passage en revue de quelques-unes de ces filières.
BTS et IUT
Outre les bons taux de réussite (en moyenne 80%), ces formations en deux ans, ciblées sur la pratique ont un atout de poids: l'étudiant s'y sent en terrain connu. Pour le BTS, retour au cadre du lycée. Côté IUT, rattachés à une université, la formation est aussi dispensée en classe. «Il n'y a pas de coupure brutale avec la terminale, note Roland Gauthier, professeur de maths en BTS. Les élèves retrouvent un encadrement classique, des éval