«J'espère qu'on aura un emprunt mixte avec une partie souscription par les Français qui y croient et (une partie) sur le marché, si c'est nécessaire, pour bien équilibrer les choses.» En marge d'un point presse sur l'ouverture des soldes, la ministre de l'Economie a exprimé sa pensée sur l'emprunt évoqué par Nicolas Sarkozy lundi lors du Congrès devant les parlementaires à Versailles.
«On fait partie des meilleurs emprunteurs, nous sommes très vigilants et on ne gère pas la dette de facon inconsidérée», a-t-elle assuré, rappelant que le volume de l'emprunt et les conditions de souscription seraient décidés après définition des priorités nationales.
Le Président a appelé lundi à une concertation de trois mois, de juillet à septembre, pour définir ces priorités. «A ce stade, les modalités et le montant [de l'emprunt] ne sont pas connus. Ils ne pourront l'être qu'à l'issue des trois mois. Il faudra voir à ce stade ce qu'on veut financer et en fonction de cela quel est le financement le plus adapté», a-t-on commenté à Bercy.
S'il était lancé sur les marchés financiers, l'emprunt pourrait s'apparenter aux obligations régulièrement émis