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L’équipementier Heuliez se raccroche à l’éclectique BKC

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Automobile. Le cabinet d’audit ne reprendrait que 500 des 1 000 salariés.
publié le 25 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 25 juin 2009 à 6h52)

Après plusieurs mois de suspense - dont trois de redressement judiciaire -, l’équipementier et constructeur automobile Heuliez entrevoit une porte de survie, à travers le groupe Bernard Krief Consulting (BKC). Depuis cinq ans, ce cabinet d’audit s’est diversifié dans le rachat d’entreprises en difficultés. Or la famille Queveau, propriétaire d’Heuliez, cherche plus que jamais des investisseurs, à hauteur de 45 millions d’euros, pour assurer un avenir au groupe. La région Poitou-Charentes (le siège d’Heuliez est basé à Cerizay, dans les Deux-Sèvres) s’est déjà engagée sur 5 millions d’euros et le FSI (Fonds d’investissement mis en place par Nicolas Sarkozy pour entrer au capital d’entreprises stratégiques en difficultés) sur 10 millions. Reste à trouver 30 millions d’euros.

Louis Petiet, président de BKC et conseiller général UMP de l'Eure assez proche de Jean-Pierre Raffarin, affirme disposer de «20 millions d'euros avec [ses] banques» et avoir trouvé 20 millions supplémentaires à travers des «partenaires dont le constructeur automobile chinois Chery - déjà client d'Heuliez pour des toits ouvrants - et un fonds britannique».

«Plus de latitude». La décision du tribunal de commerce de Niort doit tomber le 2 juillet, alors qu'un second candidat à la reprise (France Industrie Participations, FIP) s'est définitivement retiré de la partie mardi soir. «Le fait que FIP a abandonné le dossier donne plus de latitude à BKC», regrette à demi-mot