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Libération

SOS bébés huîtres

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Pour le deuxième été consécutif, les ostréiculteurs sont aux prises avec une surmortalité de ces jeunes mollusques. L'Ifremer n'a pas encore identifié avec précision l'agent pathogène.
View of oyster in the bassin d'Arcachon near Bordeaux, southwestern France, after the local prefecture banned the harvest and sales of oysters for health reasons, April 30, 2005. Routine biological tests revealed the presence of the algae "Dinophysis" which makes oysters potentially toxic when consumed in large quantities.
par P. B.
publié le 8 juillet 2009 à 11h36
(mis à jour le 8 juillet 2009 à 11h38)

Rebelotte. Pour la deuxième année consécutive, les ostréiculteurs sont aux prises avec une surmortalité des jeunes huîtres. Et ces professionnels sont d'autant plus inquiets que ce problème est apparu cette année trois semaines plus tôt qu'en 2008.

L'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) a lancé depuis un an un programme de recherche sur l'agent pathogène, non encore identifié avec précision, à l'origine de cette surmortalité.

Selon Joseph Costard, président de la section régionale conchylichole Manche-Mer-du-Nord (du Mont-Saint-Michel à la Belgique), la surmortalité des jeunes huîtres a démarré dans le sud de la France et la Normandie est la dernière région touchée car ses eaux sont plus froides: «Les exploitations normandes sont touchées de façon inégale avec 60 à 70% des jeunes huîtres touchées dans certains cas, 20 à 30% dans d'autres.»

Une petite centaine d'ostréiculteurs ont organisé ce matin un barrage filtrant sur le périphérique de Caen pour demander des aides de l'Etat.

Mi-juin, plus de 200 ostréiculteurs avaient manifesté à Nantes et près de 150 autres à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) pour des raisons similaires.

Fin 2008, le comité national de l'assuran