Il y a un mois, le numéro un mondial du logiciel, Microsoft, s'attaquait à la toute-puissance de Google en lançant Bing, un outil de recherche décalé «d'aide à la décision». Hier, c'était au tour du leader mondial des moteurs de recherche de répliquer sur le terrain de Microsoft en annonçant l'arrivée d'un système d'exploitation, le logiciel qui fait tourner l'ordinateur. Un partout, la balle au centre ? Pas vraiment. Car dans la «guerre.com» que se livrent le géant du logiciel et le roi du Web, la tendance technologique est très nettement à l'avantage du second.
Après les années de gloire de Microsoft et de son bulldozer Windows, un modèle logiciel payant et propriétaire d’une rentabilité inouïe qui équipe encore plus de neuf ordinateurs sur dix dans le monde, le nouvel âge du tout-connecté est clairement celui de Google.
Archivage. Née en 1998, cette société californienne est vite devenue l'incontournable point d'entrée de toute balade sur la Toile. La gare d'aiguillage obligée de centaines de millions d'internautes qui «googlent» quotidiennement pour repérer leur chemin sur ces milliards de pages que le site le plus visité de la planète indexe inlassablement. Et il faudra encore trois cents ans, confiait récemment Eric Schmidt, le PDG de Google, pour archiver toute l'information du monde…
Cette recherche pure, cœur de métier de l’activité de Google, a fait la fortune de Larry Page et Sergey Brin, ses deux fondateurs ex-thésards de Stanford, de leurs