Le lancement est officiel et formel. Sorti du régime des faillites grâce à l'aide des gouvernements américain et canadien qui lui ont apporté 60 milliards de dollars depuis décembre, General Motors devient GM. Une entité centrée autour des actifs sains du groupe et détenue à majorité par l'Etat américain.
«La nouvelle entreprise a débuté son activité aujourd'hui dotée d'une nouvelle structure, d'un bilan plus solide et d'un engagement renouvelé de placer les consommateurs au coeur de tout ce que fait le nouveau GM», indique le groupe dans un communiqué. «Aujourd'hui est le début d'une nouvelle ère», a déclaré ce vendredi le directeur général Fritz Henderson, lors d'une conférence de presse.
Désormais, GM va se recentrer sur 4 marques principales: Buick, Cadillac, Chevrolet et GMC.
Le premier constructeur automobile américain, qui avait déposé le bilan le 1er juin, est depuis passé par un redressement judiciaire accéléré devant le tribunal des faillites de New York.
Jeudi, un ultime obstacle avait été levé pour permettre l'émergence de faillite du groupe, avec le feu vert du juge des faillites Robert Gerber, qui a approuvé le volet central du plan de sortie de faillite du groupe: la vente de ses actifs les plus sains à une nouvelle entité à l'actionnariat fondamentalement remanié.
Le nouveau GM est détenu à 60,8% par l'Etat américain, à 11,7%