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General Motors repasse la première

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Auto. Le constructeur est sorti du régime des faillites vendredi.
publié le 11 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 11 juillet 2009 à 6h52)

Le séisme s’était produit en juin, lorsque General Motors (GM), qui fut numéro 1 mondial durant soixante-dix-sept ans, déposait son bilan. Au pays de la libre entreprise, le constructeur de Detroit en appelait à la protection de l’Etat. Le temps de concocter un plan de redressement capable de concilier les impératifs financiers, industriels et sociaux.

Le plan est désormais bouclé. Le constructeur automobile a annoncé ainsi vendredi sa sortie du régime des faillites : «La nouvelle entreprise a débuté son activité aujourd'hui, elle est dotée d'une nouvelle structure, d'un bilan plus solide et de l'engagement de placer le consommateur au cœur de tout ce que fera le nouveau GM.»

Pertes. L'ex-symbole de la toute-puissance américaine revient de très loin. Il y a moins de neuf mois, les belles américaines qui sortaient de la soixantaine de sites du groupe à travers le monde étaient de véritables machines à pertes.

Un milliard de dollars (717 millions d’euros) par mois. Du jamais vu. En octobre 2008, en pleine crise des subprimes, les ventes s’effondrent de 35 %. Le plus mauvais résultat depuis la Seconde Guerre mondiale. La dette s’envole : 35 milliards de dollars. La perte annuelle dépasse les 60 milliards de dollars. L’acte de décès de GM est sur le point d’être signé. Et avec lui celui de l’inefficacité des multiples stratégies de relance de la marque. Le mythe a vécu. Mais il est sauvé de la disparition pure et simple par l’Etat.

Une liquidation de GM aur