A Châteaufort (Yvelines), les salariés de Nortel ont voté à 86% en faveur d'un protocole d'accord de sortie de crise «définitif». La filiale de l'équipementier canadien en télécommunications est sous le coup d'une mise en liquidation judiciaire et d'un plan social visant 467 personnes (sur les 680 salariés).
Farid Bazizi, représentant des salariés, s'est félicité de cet accord: «On est satisfaits dans la mesure où on est convaincu qu'on est allés au maximum de ce qu'on pouvoir avoir», a-t-il fait valoir à l'AFP. Quelque 19 millions d'euros de crédit impôt recherche vont être débloqués par l'Etat - contre 10 millions annoncés initialement - et des fonds «séquestrés en Angleterre» vont revenir à Nortel France afin de régler une prime supra-légale aux salariés qui vont être licenciés, a précisé le ministre de l'Industrie Christian Estrosi.
Les salariés de Nortel, majoritairement des cadres, s'étaient lancés depuis plus de 15 jours dans un mouvement de grève pour réclamer notamment une indemnité supra-légale de 100.000 euros par salarié licencié.
Les New Fabris veulent des mesures immédiates
En revanche, chez New Fabris, la réunion de mercredi avec Christian Estrosi ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. Le ministre de l'Industrie a en effet déclaré ce mardi qu'il souhaitait privilégier le retour à l'emploi, et que le seul recours à la prime de départ était une «impasse» pou