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Libération

Chez Christian Lacroix, les repreneurs ne défilent pas

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Couture . Bernard Krief Consulting devrait déposer une offre lundi.
publié le 22 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 22 juillet 2009 à 6h52)

Il reste six jours. Six jours au terme desquels les 125 employés de la maison Christian Lacroix, en redressement judiciaire depuis début juin, sauront s’ils vont devoir s’inscrire au chômage ou se remettre à l’ouvrage pour une prochaine collection. Ils ne peuvent se fier qu’à deux lueurs d’espoir.

La première émane de Bernard Krief Consulting (BKC). Cette société, qui vient de reprendre l'équipementier automobile Heuliez, s'est fendue d'un communiqué grandiloquent. «Christian Lacroix est le plus grand créateur français. Il convient de ne pas laisser mourir sa maison et la haute couture qui font partie de notre patrimoine national», a déclaré le président de BKC, Louis Petiet.

«Intérêt». Régis Valliot, l'administrateur judiciaire chargé du dossier, précise que «Bernard Krief Consulting a bien retiré lundi matin un dossier confirmant sa marque d'intérêt pour la griffe», ajoutant : «Pour l'instant, nous avons zéro offre.» Aucun commentaire pour l'heure de la maison Lacroix. Tout le monde attend, pour se prononcer, de savoir ce que contiendra ladite offre, qui devrait être déposée lundi prochain.

Bernard Krief Consutling, cabinet d'audit qui s'est diversifié dans le rachat d'entreprises en difficulté, a effectué douze opérations de rachat en cinq ans dans des entreprises aussi diverses que Spiral (sous-traitant aéronautique) ou, le 15 mai, Soho (vente de gadgets et de cadeaux). Mais c'est le sauvetage récent d'Heuliez qui l'a mis sur le d