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Libération

Le dernier iPhone ne répond plus

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Les opérateurs sont en rupture de stock.
A San Francisco, en Californie, le 19 juin (Robert Galbraith / Reuters)
publié le 31 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 31 juillet 2009 à 6h52)

«Vous avez de la chance ! J'en ai un. Mais il faut vous décider tout de suite !» Cet objet introuvable, c'est l'iPhone. Le dernier iPhone, baptisé 3G S, lancé le 19 juin. Et la vendeuse qui parle ainsi tient boutique chez Orange, au centre commercial Galaxy à Paris.

Embarras. Intox ou vraie pénurie ? Sur le stand de Bouygues Telecom, quelques mètres plus loin, trois vendeurs désœuvrés, faute de 3G S (S pour Speed), font de la retape pour le modèle précédent, sorti il y a un an, moins véloce, et «à 69 euros seulement si vous prenez le forfait à 45 euros par mois !» Plus loin chez SFR, on vous bassine avec «une rupture nationale», une «livraison au compte-gouttes depuis la mi-juillet», et «aucune visibilité».«Revenez en septembre !» ose le vendeur. Signe de l'embarras, dans aucune des boutiques visitées les opérateurs n'acceptent les réservations…

Au plus haut niveau, chez Orange, le ton est monté. Hier matin, Louis-Pierre Wenes, le directeur général adjoint, s’est lâché contre cet Apple qui

«n’arrive pas à régler ce problème du succès de l’iPhone !»,

en marge de la présentation des bons résultats de l’opérateur sur le premier semestre (lire ci-dessous). Un comble. Depuis la sortie du tout premier modèle d’iPhone, (en novembre 2007), Orange en a placé 1,1 million. Et aujourd’hui, la firme à la pomme le freine dans sa performance :

«J’en vendrais bien

20 % à 30 % de plus si j’étais livré !»<