Ce vendredi matin, les représentants syndicaux de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) ont été reçus à Bercy, au ministère de l'industrie. Pour une fois, Christian Estrosi n'était pas de la partie. C'est le directeur adjoint du cabinet du ministre, Didier Wisselmann, qui s'est chargé de les accueillir.
Une heure trente d'échanges pour les trois membres de la délégation Molex, Guy Pavan (CGT), Denis Parise (CGT) et Marc Gaillard (CFO-CGC), et quelques promesses, à défaut d'annonces concrètes. Le gouvernement s'engage à tout faire pour trouver une solution de reprise, en prenant contact à la fois avec la direction de Molex aux Etats-Unis, et avec PSA, principal client de l'usine d'équipements automobiles.
Ils ont également obtenu confirmation qu'il y avait un repreneur sur les rangs. Mais ni son nom, ni les modalités de reprise n'ont filtré. Mystère. Les négociations ne font que commencer, d'où le peu d'informations. «Il y a un premier contact, il va y en avoir d'autres», confirme Denis Parise, secrétaire CGT du comité d'entreprise.
«Nous sommes toujours dans le flou le plus complet», regrette Guy Pavan, délégué CGT. En attendant les prochaines nouvelles, les salariés de Molex sont toujours en grève, reconduite mardi de