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Libération

Les restaurateurs, petits joueurs sur la TVA

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Fiscalité . La baisse n’est que très partiellement répercutée.
publié le 3 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 3 août 2009 à 6h51)

Les bilans se succèdent et… se ressemblent ! Un mois après son entrée en vigueur, la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration n'a eu qu'un impact mesuré sur l'addition du consommateur. Selon un sondage BVA réalisé entre le 17 et le 24 juillet pour le ministère de l'Economie (1), repris par le Journal du dimanche, 70 % des restaurateurs disent avoir réduit les prix. Mais Hervé Novelli, le secrétaire d'Etat au Commerce, de modérer : «Cela ne couvre pas forcément les sept produits sur lesquels la baisse de la taxe doit être intégrale.» Car selon le contrat d'avenir, conclu le 29 avril entre patronat et gouvernement, la profession doit assurer une baisse de 11,8 % sur au moins sept des dix types d'offres suivants : entrée, plat chaud, plat du jour, dessert, menu entrée-plat, menu plat-dessert, menu enfant, jus de fruits ou soda, eau minérale et café, thé ou infusion.

Un non-respect des engagements déjà épinglé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Des contrôles réalisés entre le 6 et le 10 juillet dans 3 755 établissements ont révélé qu'à peine plus de la moitié des cafés, hôtels et restaurants jouaient le jeu en pratiquant au moins sept baisses de prix. Et les deux tiers ont appliqué une baisse inférieure à 10 %. Conséquence ou non de ce peu d'entrain, la hausse de la fréquentation n'a pas été au rendez-vous. A l'exception des chaînes qui disent avoir accueilli un peu plus de clients. «Au 20 ju