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Libération

Syndicalistes et forces de l'ordre s'affrontent en Nouvelle-Calédonie

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publié le 3 août 2009 à 9h38
(mis à jour le 3 août 2009 à 9h40)

De nouveaux affrontements violents ont opposé lundi en Nouvelle-Calédonie des adhérents du syndicat indépendantiste USTKE, en grève générale, aux forces de l’ordre dont 27 membres ont été blessés, selon un nouveau bilan de la gendarmerie.

Etabli à onze gendarmes blessés le matin, le bilan a été révisé à la hausse en fin de journée. Tous les gendarmes ont été touchés lors de heurts à Koné, dans la province Nord où s’étaient rassemblés entre 50 et 200 manifestants, selon cette même source.

La plupart des gendarmes blessés ont reçu des projectiles, notamment des billes d’acier. L’un d’eux a eu une jambe cassée et un autre un doigt cassé, a indiqué un porte-parole de la gendarmerie.

Les syndicalistes de l'USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités) avaient dressé un barrage filtrant à proximité de la subdivision administrative de Koné et ont résisté «avec détermination pendant une heure» aux forces de l'ordre, qui tentaient de les faire dégager avec des tirs de grenades lacrymogènes, selon cette source.

En fin de journée, la situation était redevenue calme.

Depuis une semaine, le syndicat, en grève générale, multiplie les actions de blocages et les dégradations, notamment dans la zone industrielle de Ducos à Nouméa.

L’USTKE proteste contre l’enlisement d’un conflit à Aircal, où un accord a été trouvé, mais que le président de la compagnie aérienne Nidoish Naisseline, refuse de signer.

La centrale, proche du NPA d’Olivier Besancenot, réclame aussi la remise