Ala place prévue pour le sponsor, il n’y avait que du blanc sur le maillot des joueurs lyonnais samedi. Pour le premier jour du championnat de France de football (lire page 14), les dirigeants de l’Olympique lyonnais ont cédé in extremis. Leur partenaire depuis juillet, le site de paris en ligne BetClic - créé par des Français et basé à Malte - devra attendre un peu avant de voir son logo apparaître les jours de match de l’OL. Vendredi, la commission d’appel de la Ligue de football avait rejeté la demande de Lyon, mais le club était malgré tout parti au Mans avec deux jeux de maillots, l’un avec sponsor, l’autre sans.
Même le ministre du Budget s'en est mêlé. «Etre dirigeant sportif et hors-la-loi c'est incompatible, a averti Eric Wœrth sur le site du Journal du dimanche. Le port d'une publicité pour une opération illégale est interdit, je ne laisserai pas faire. Lyon doit attendre que la loi soit votée.» C'est-à-dire au plus tôt au 1er janvier prochain et sans doute plus tard selon le ministre du Budget. Mais la patience n'est pas le genre de Jean-Michel Aulas qui envisage des recours juridiques au nom de l'«équité» et évoque «un très gros préjudice infligé aux clubs français».
Dans l’attente de la loi, les opérateurs privés de jeu, français ou étrangers, sont dans les starting-blocks et tentent de communiquer, arguant de la nécessité de se faire connaître avant l’ouverture de la concurrence et de l’inégalité de traiteme