Ce n’est pas une affaire de gros sous, plutôt un manque de communication. En mai, la Monnaie de Paris a lancé en France de nouvelles pièces, pour compléter sa gamme d’euros en métal précieux: des pièces de 10 et 25 euros en argent et de 250 euros en or.
Cette série limitée compte 2 millions de pièces de 10 euros et 250.000 pièces de 25 euros en argent, ainsi que 25.000 pièces de 250 euros en or.
Ces pièces, qui ne peuvent être utilisées comme moyen de paiement qu'en France, sont surtout destinées aux quelque 10.000 collectionneurs, les numismates. En vente dans les 1.000 plus gros bureaux de poste et à la boutique de la Monnaie de Paris, elles sont a priori vouées à rester un objet de collection.
Sauf que certains commerçants ont eu la (mauvaise) surprise de les voir débouler «sans avoir été prévenus».
Difficultés avec les caisses enregistreuses
«La plupart des commerçants n'ont jamais vu ces pièces! Leur réflexe, ce sera de ne pas les accepter», prévient Georges Sorel, le président de la FFAC, qui représente plus de 100.000 commerçants. Cependant, ajoute-t-il, «c'est une monnaie fiduciaire, on n'a pas le droit de la refuser dans les magasins, ce qui va causer beaucoup de difficultés».
Principale diff