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Libération

Abécédaire

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publié le 14 septembre 2009 à 0h00

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Attac pourrait presque attaquer Sarkozy pour violation de copyright. Le Président a multiplié les paroles d'évangile sur la rupture avec le capitalisme lors de la crise. Comme le cholestérol, il y aurait le bon et le mauvais. Exemple : à l'Organisation internationale du travail (OIT), en juin, il dénonce «la marchandisation du monde», fustige la poursuite, «comme si de rien n'était, des parachutes dorés, des gains mirobolants des spéculateurs». Cite Albert Thomas, fondateur de l'OIT, ou Saint-Just et juge «totalement suicidaire» de penser que la crise est une parenthèse. «Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte. Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la violence…» Les Français sont sceptiques (lire page 2).

Bonbonne

Vide ou pleine de butane, ce fut, cet été, l’accessoire indispensable des salariés en lutte. Les New Fabris ont ouvert le bal début juillet, rejoints par les ouvriers de JLG, et, plus fort encore, par les cadres de Nortel. C’est devenu le symbole de la radicalisation des conflits, dans un contexte où les errements du capitalisme ont enlevé tout scrupule aux salariés quant à leurs modes d’action. Avec, une compétition implicite sur les montants des indemnités.

Cotisations syndicales

Surprise pour les syndicats : la crise a réveillé les adhésions. A la CFDT, on en enregistrait 50 000 nouvelles en six mois, contre 70 000 pour l'ensemble de 2008. Les adhésions par I