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Libération

Zelnik: faire du légal un tube

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Le PDG de Naïve est chargé de réfléchir aux moyens d’améliorer l’offre payante sur le Net.
publié le 14 septembre 2009 à 0h00

Hadopi 2 n’est pas encore votée qu’il faut déjà passer très vite à la suite. Manière polie d’entériner le fait que la future loi ne changera rien, ou si peu, à la situation actuelle et ne permettra en aucun cas d’améliorer les revenus des créateurs et producteurs à l’ère du tout-numérique. D’où la délicate et très urgente mission confiée il y a quelques jours par Frédéric Mitterrand à Patrick Zelnik, patron de la maison de disque indépendante Naïve, qui sera accompagné dans sa tâche par l’ancien ministre de la Culture, Jacques Toubon, et Guillaume Cerruti, PDG de Sotheby’s France.

Ces trois familiers des sphères culturelles sont chargés de réfléchir aux moyens d'améliorer l'offre légale de contenus en ligne et la rémunération des artistes sur Internet. D'ici au 15 novembre, et après des consultations tous azimuts en France mais aussi à l'étranger, ils doivent présenter des mesures «brèves et concrètes» susceptibles de permettre aux industries culturelles de développer enfin des activités économiquement viables en ligne.

«Tranchées». Lors de la présentation de la mission, Frédéric Mitterrand a souhaité que le consommateur puisse bénéficier d'une meilleure offre de contenus culturels sur le Net. C'est-à-dire plus large, plus facilement accessible et sans doute moins chère. Il a plaidé pour que la rémunération de la création soit améliorée dans le sens d'un «partage équitable de la valeur», autrement dit que la part des artistes, comme le réclam