«La Poste va entrer en bourse, les postiers entrent dans la Bourse.» Olivier Besancenot, postier et porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, et une cinquantaine de ses collègues, venus majoritairement comme lui des Hauts-de-Seine, ont occupé ce mardi matin le palais Brongniart, ancien siège de la Bourse. Motif de leur ire: le changement de statut de la Poste.
Selon le syndicaliste, «cela a été un peu houleux au départ. Cela a été du pousse-pousse avec les vigiles». Mais finalement les grévistes ont pu s'installer dans un vaste salon à moulures pour tenir leur assemblée générale.
Porteurs d'autocollants jaunes du syndicat Sud, avec la photo de Nicolas Sarkozy et du président de La Poste Jean-Paul Bailly, et le slogan «votre privatisation on en veut pas, par la grève avec les usagers combattons la privatisation!», les postiers, installés en cercle, ont écouté les prises de parole dans une ambiance détendue.
«C'est la Bourse qui vous invite», a lancé Olivier Besancenot, avant de rappeler qu'au-delà de cette initiative «un peu à l'arrache», «le plus important c'est la manifestation» parisienne programmée dans l'après-midi par l'intersyndicale à l'origine de la mobilisation.
Les prises de parole ont tourné autour de l'idée d'une grève générale reconductible de tous les services de la Poste, au moment fin octobre-début nove