La CFE-CGC souhaite une «taxation très forte» des entreprises où sont enregistrés des cas de suicides de salariés reconnus comme accidents du travail.
«Au-delà de la reconnaissance du stress comme maladie professionnelle, la CFE-CGC réclame la mise en place d'une taxation très forte pour les entreprises confrontées à ces suicides et pour lesquels il y a reconnaissance d'accident du travail», a déclaré mardi le président de la centrale des cadres, Bernard Van Craeynest lors de sa conférence de presse de rentrée.
Evoquant la série de suicides à France Télécom, «cas d'école» de passage d'«un service public à une entreprise sous la coupe des marchés, avec une baisse des effectifs» où «il est évident qu'on a complètement oublié le facteur humain», Bernard Van Craeynest a jugé que la suspension des restructurations jusqu'à fin octobre est «insuffisante» et a demandé d'«aller bien au-delà».
Vendredi, les syndicats et la direction de France Télécom ont décidé de cinq chantiers de discussion, dans le cadre de la négociation sur le stress au travail qui devrait se poursuivre jusqu'à fin 2009, selon les syndicats.
Les syndicats de France Télécom demandent que le gel des restructurations soit «en cohérence»