Ce qui avait été dit Le Forum de stabilité financière (FSF, une émanation du G20) avait fixé trois grands principes : que les conseils d'administration et non les directions des entreprises décident des politiques de rémunération ; que le montant des bonus soit lié à la performance collective et individuelle réelle des salariés, ce qui excluait les bonus garantis et obligeait à prendre en compte les risques globaux des opérations ; enfin, que l'on communique aux actionnaires des informations claires et complètes sur les bonus.
Où on en est En France, il a fallu attendre le scandale BNP Paribas, en août, pour que les principes du G20 soient appliqués. Avant, les banques s'étaient engagées à mettre fin aux bonus garantis, à les calculer à partir des profits nets des opérations et enfin à distribuer une forte partie en actions. Après l'affaire révélée par Libération, l'Elysée a imposé l'obligation de transparence, un étalement sur trois ans et la possibilité d'un malus. Au Royaume-Uni, à partir du 1er janvier, les bonus garantis seront interdits et devront prendre en compte les performances de long terme, la distribution des primes se fera sur trois ans. L'Allemagne soutient Paris mais attend les élections législatives dimanche pour agir. Aux Etats-Unis, l'administration démocrate est restée inerte.
Ce Qu'on peut attendre Poussé par Sarkozy et Merkel, les pays européens veulent imposer la possibilité d'un malu