Trouver la solution. Et vite. Le 25e suicide d'un salarié chez France Télécom, qui intervient malgré l'annonce par la direction et le gouvernement de plusieurs dispositifs pour répondre au profond malaise dans l'entreprise, pose la question de savoir comment le groupe peut sortir de cet engrenage.
«Plus que jamais, il faut que nous accélérions l'ensemble des mesures afin de sortir de cette spirale infernale», a déclaré jeudi soir le PDG, Didier Lombard, en déplacement à Lannion (Côtes-d'Armor) où un salarié, en arrêt-maladie depuis quatre semaines, s'était suicidé le matin.
Mi-septembre, le patron de France Télécom avait annoncé la création d'un numéro vert avec des «psychologues», le recrutement de médecins du travail et de nouveaux DRH de proximité, et la suspension des mobilités forcées de salariés, d'abord jusqu'au 31 octobre, puis jusqu'au 31 décembre. Autre mesure, encouragée par le gouvernement: l'ouverture de négociations sur le stress.
Mais ce 25e décès en moins de deux ans, selon un décompte syndical, a relancé la crise.
Et alors que les salariés de Lannion ont défilé silencieusement ce vendredi, Laurent Wauquiez, ministre de l'Emploi, a jugé «urgent» que France Télécom «se retrousse les manches» et que Didier Lombard «aille à la rencontre de ses salariés».
Hier jeudi, Xavier Darcos avait deman